Un retour sur les débuts d’un drame historique dont les conséquences sont toujours d’actualité, la partition de la Palestine et la création d’Israël en 1947. Yechezkel, jeune juif hongrois a échappé à l’Holocauste. Il vit avec sa mère qui a été déportée. Ils partent s’installer en Palestine pour un voyage qu’ils croient sans retour. Une terrible et authentique chronique sur une somme d’erreurs volontaires ou pas, de non-dits et de violence partagée à l’époque par les deux camps. Alfonso Zapico a signé un ouvrage très fort.
Ce Café Budapest est à la fois le chemin de croix d’une famille juive parmi tant d’autres, rescapés de la Shoah qui n’a plus d’autre espoir qu’Israël et une galerie de gens qui ne souhaitaient que vivre ensemble. On trouve aussi les extrêmes des deux bords qui veulent la confrontation sans espoir de dialogue. Un sujet difficile malgré tout que traite d’un dessin chaleureux et précis Alfonso Zapico. Le bonheur aurait pu être au rendez-vous mais c’est celui par contre de toutes les occasions de paix manquées. A lire absolument.
Café Budapest, Steinkis, 20 €
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