Thomas Shaper est pris au piège non seulement de son art mais aussi du lieu qu’il habite. Avec comme maître à peindre un géant à la fois débonnaire et dangereux. Jukebox Motel se termine dans ce tome 2, Vies et morts de Robert Fury. Tom Graffin a adapté son propre roman et il y a au dessin et couleurs Marie Duvoisin dont le trait s’associe pleinement au récit, le fait vivre avec sensibilité. On pense parfois aux romans de Dicker dans cette recherche d’identité qui va passer par des hauts et des bas avec toujours beaucoup d’émotion.
Il est seul Thomas entouré de ses fantômes. En plus il sait désormais que le Jukebox Motel n’est pas en fait sur le terrain qu’il a acheté. Sa compagne débarque avec leur bébé. Joan apprend qu’il a 40 toiles à faire mais qu’ensuite il arrête. Joan n’écrit plus non plus de chansons et veut devenir journaliste. Il lui montre ses tableaux et lui donne de l’argent pour leur fille Jamie. Thomas va s’excuser auprès de Joss qu’il frappé quand il lui a dit que la maison n’était pas à lui. Joss se confie à lui sur la guerre qu’il a faite au Vietnam. Joan part, Thomas est seul à nouveau. Joss veut qu’il rencontre Wall à qui appartiendrait la maison. Un cas cette maison qui finalement est un acteur majeur dans le destin de Thomas.
Shaper est manipulé tout en luttant pour ce qui sera sa survie. A quel prix lui qui rêvait du succès, de la gloire en galerie, d’argent que Big Man lui a procuré sous un pseudo, Fury. Un artiste peut-il être multiple ? Tout le roman de Graffin joue sur cette recherche perpétuelle de Shaper avec en fond Johnny Cash, une chanson, Dylan, et l’amour. On y ajoute un suspense qui apporte sa part mystique, la maison et une galerie de personnages bienveillants. Robert Fury saura-t-il laisser la place à Shaper ? Un diptyque très bien mené vers le bonheur.
Jukebox Motel, Tome 2, Vies et morts de Robert Fury, Grand Angle, 15,90 €
Une lente mais prenante balade au cœur de la forêt, une communion avec la nature,…
On avait dit que La Sagesse des Mythes, collection consacrée à la mythologie grecque, devenait…
L'Union Européenne, un grand bazar, c'est ce que dit Kokopello dans La Tour de Babel…
Un capitaine pirate pas très doué au moins en apparence qui va jouer son va-tout…
Il fallait bien plus de 200 pages pour raconter vie et destin d'une famille allemande…
Un nouveau Dracula, un de plus ? Pas sûr car L'Ordre du dragon sous-titre de…