Un vrai mélo à la Dickens, dans la plus pure tradition des édifiants romans de la fin du XIXe siècle, Les Damnés de Paris ont même un titre à la Zola ou à la Hugo. Voyage au bout de l’enfer parisien d’une jeune ingénue au cruel destin sous les crayons réunis de Michaël Le Galli et Marie Jaffredo (Le Sang des bâtisseurs).
On se balade dans un Paris oublié que Le Galli et Jaffredo ont revisité aux basques de la tendre Constance. On penserait presque à une autre Constance, Bonacieu celle là. Pas question pour Constance d’être heureuse et de trouver le prince charmant. Un peu tristounet trop volontairement dans l’ensemble ce drame urbain qui bénéficie du crayon enluminé de Marie Jaffredo.
Les Damnés de Paris, Vents d’Ouest, 22 €
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