Une drôle d’histoire, deux jeunes filles qui pourraient bien être des nymphes, un peu sorcières, à la main verte, rebouteuses et de nos jours, ce qui va évidemment semer la pagaille dans notre société pragmatique et raisonnée si ce n’est raisonnable. Dans Dryades, Tiffanie Vande Ghinste offre une promenade dans les rues de Bruxelles propices on le sait à la rêverie sur fond de 9e art. Un graphisme léger, qui s’allie à la poésie du récit, et qui, le temps et les albums aidants se peaufinera au fil des cases. Tiffanie a un joli talent.
Une belle vision dessinée de l’androgyne du mythe de Platon, une vison moderne de ces nymphes de la mythologie grecque, un ogre bizarre, et un pas gentil coup fourré de Rudica, on se rassure tout finira par s’arranger. On les suit avec plaisir ces deux petites sorcières en herbe. Quelques touches de couleur sur un noir et blanc rehaussé de gris. Les méchants ont une sale tête, un amoureux transi et beaucoup de poésie. Il faut lire Dryades en toute liberté d’esprit, en accepter les variations et les pensées souriantes, rassurantes.
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