Duke T6, traversée du désert

Il continue sa cavalcade Duke, une piste sans fin pour une affaire de famille qui tourne mal. On le manipule le Duke et en prime il se retrouve en face d’obstacles imprévus. Et sa jeunesse refait surface par tranches. Une certaine désinvolture voulue ou pas dans le scénario de Yves H. qu’on aimerait voir faire bouger les lignes. Hermann fait bien ce qu’il sait le mieux faire, dessiner. Un épisode qui ne trouve pas vraiment son rythme ni le souffle du début de la série pour un western que l’on a cru atypique.

Au-delà de la piste

Ogden a trouvé un filon d’or prodigieux et s’associe à Mullin qu’il charge d’aller déposer en ville son projet de concession. Et Mullins le double. Ogden devient le nom du patelin. En 1868 Duke est toujours en possession du magot confié par Mullins. Mais Peg est détenue en otage par King, ex-patron de l’orphelinat formateur de Duke qui veut sa peau et le fric. Duke se souvient de quand et comment il a eu son surnom tout en poursuivant sa route avec Swift trouillard et employé de la banque Sears. Mais les soldats noirs yankee déserteurs ne sont pas loin. Reste aussi Clem et Manolito qui veille sur Duke.

Il faut bien suivre cette balade épique où tout se recoupe avec les remontées de souvenirs de Duke qui se mêlent à l’action. Tentative d’évasion de Peg, Duke dans le désert, une traversée dans tous les sens du terme, King le maître d’arme, on en passe et faire les liens est parfois hasardeux. Dessin d’un Hermann toujours dans le ton, le sien qui semble justifier le tout, la raison d’être de la série, scénario alambiqué plus que dans les tomes précédents et on en est au sixième, pas le dernier. Donc on pourrait souhaiter que la conclusion ne tarde pas trop.

Duke, Tome 6, Au-delà de la piste, Le Lombard, 14,75 €

Duke

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