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Alva dans la nuit, une sorcière fantastique

Un trio qui fait des casses grâce au talent de grimpeuse de Alva, on est dans le Nord, en Scandinavie. Objectif un type qui paye dans les bars avec des pépites d’or. Ça interpelle le trio. Sauf que cela ne va pas être de la tarte et qu’en prime il va y avoir une super surprise à la clé. Pas des plus sympathiques. Tout va partir en vrille. Aksel Studsgarth au scénario et Daniel Hansen au dessin brillent dans un noir et blanc mortel, angoissant. On rebondit, on frissonne et on s’aperçoit vite qu’il va y avoir des dégâts pas que collatéraux. Du lourd, dense à souhait avec une belle pointe de fantastique qui se fond bien dans le paysage.

Mini et Morten récupère la jeune Alva qui saute du haut des toits pour les rejoindre. Une vraie grimpeuse et qui va s’accrocher à une très haut façade pour ouvrir la porte d’un appartement à ses complices. Objectif piquer un stock d’or au propriétaire qui le dilapide dans les bars. Tout va pour le mieux, on trouve de l’or mais aussi une porte cadenassée derrière laquelle quelqu’un semble enfermé. Par un guichet Alva parle à une femme qui veut qu’on la libère, tend de l’or. Morten a le tort de tendre la main happée par la créature qui lui arrache le bras. Débarque le propriétaire des lieux mais Alva tire sur le cadenas et libère une géante aux doigts griffus qui jette Morgen par la fenêtre, écrase la tête de son gardien. Alva s’en sort mais la sorcière lui dit qu’elle est une Fjell et l’épargne tout en lui marquant le visage d’un signe. Alva rejoint Mini alors que toute une organisation se met en branle car la sorcière est une Svartedal de trois mètres.

Très bien montée cette chasse à la sorcière. Alva va elle aussi enquêter sur ses propres origines alors que partout où elle passe les cadavres pullulent. Les artisans sont revenus et sont impitoyables. Pas vraiment d’issue, encore que. Un long voyage au bout de l’enfer avec des rencontres, une drôle de bestiole, un récit pas banal, bien construit qui rassemble légendes ancestrales et environnement moderne qui en est tributaire. Pas vraiment un conte de fées ces 263 pages qu’on lit d’une traite.

Alva dans la nuit, Glénat, 24,50 €

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