Spoon et White T4, drôle de confiture pour les 00

Il y a de l’élimination dans l’air chez les 00, dont le 007 est le plus connu. Spoon et White vont quitter les States pour l’Angleterre aux basques de l’amour de leur vie, Courtney la journaliste TV. Mais qui en veut aux agents à 00 ? Un scénario de Yann et Jean Léturgie qui se fait un gros plaisir avec Bond, James Bond devenu Bonc, une belle ambiance dans la lignée des films de la série, un humour qui pétille, sans frein et un dessin de Simon Léturgie et Franck Isard qui boucle avec punch cet épisode rigolo et bien balancé, comme on les aime.

Spoonfinger

New York, sur BNN Courtney Balconi est à l’antenne. En haut d’un building un homme qui brille comme un vers luisant tient une femme en otage. Spoon et White qui passait par là s’en mêlent et m’emmêlent les Colt. Dérapage incontrôlé et le luisant s’écrase sur le trottoir. Les deux zozos sont rétrogradés. Enola Gay la légiste reçoit Courtney qui obtient des explications sur la phosphorescence de la victime et ses origines britanniques. Direction Londres pour Enola et Courtney. Suivies par Spoon qui prend le bateau et White l’avion. Au service secret, le MI-5, James discute avec son patron et reçoit un petit pot de confiture de Buckingham celles du Prince de Galles. Dans l’ombre un mystérieux homme à grandes oreilles a des ambitions royales.

Spoon & White

Les Starsky et Hutch du pauvre, Spoon & White (le plus intelligent ce qui n’est pas rien de le dire) sont des loosers qui ont gagné leurs étoiles de stars de l’improbable. Ils ont la chance des innocents, sont tordus, amoureux impénitents, les agents de sa Majesté brillent de tout leurs feux dans Spoonfinger. Un cahier final de croquis, planches, pin-up à la générique des Bond.

Spoon & White, Tome 4, Spoonfinger, Bamboo Éditions, 12,90 €

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