Jean-Marc Rochette et Olivier Bocquet ont conduit le Transperceneige à son Terminus. Tout le monde descend mais pour trouver un monde de terreur et d’horreur. Une cité souterraine, un bonheur de façade, des expériences médicales et génétiques, une centrale nucléaire qui irradie la population, pas vraiment sortis de l’auberge les passagers du train sans fin guidés par Puig, héros mythique du Transperceneige. Lire l’interview des auteurs par JL. TRUC sur CultureBD.
On ne peut pas ne pas penser à Maus bien sûr et c’est volontaire de la part d’Olivier Bocquet qui a signé le scénario de cette course ultime. Un hymne à la révolte, au choix de refuser une pseudo vie éternelle à n’importe quel prix. Le duo Rochette-Bocquet a donné un vrai destin au Transperceneige en sachant lui offrir une course ultime vers l’espoir qui se matérialise enfin. Une revendication aussi certaine et écologique, le rejet d’un nucléaire qui mène un jour où l’autre à la catastrophe. On colle totalement au récit et au graphisme de Rochette, aux péripéties que Bocquet parfaitement imprégné de l’ambiance fait vivre à ses passagers. Un vrai moment de grande BD qui pourrait peut-être avoir une suite pour évoquer l’avant Transperceneige et le cataclysme météorologique qui en est à l’origine.
Transperceneige, Terminus, Casterman, 25 €
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