Surcouf T4, l’océan et sa patrie

Un dernier épisode sur lequel on revient un peu tardivement mais pour s’offrir d’un coup une belle série en quatre tomes afin de passer un bel très maritime. Surcouf reste l’un des marins si ce n’est le marin le plus connu des Français. Saint-Malo, les corsaires, les Anglais à ses trousses lui le forceur de blocus, dans ce tome 4, Surcouf aspire à une vie plus paisible, plus familiale mais le naturel revient au galop sur les vagues de l’océan. Arnaud Delande et Erick Surcouf au scénario sur un dessin enlevé de Guy Michel terminent leur portrait épique de ce monument de l’histoire de la marine française.

Par delà toutes les mers

Surcouf rentre en France en 1801 depuis l’île Saint-Louis. A La Rochelle il n’est pas le bienvenu. Il se glisse dans une flotte anglaise et arrive à bon port. 28 ans, la richesse, la gloire il ne lui manque plus qu’une famille. Il épouse Manon à Saint-Malo. Sa reconversion se pose comme il a charge d’âmes. Il devient armateur alors que la paix est signée avec l’Angleterre. Ce qui ne l’empêche pas de frôler l’incident diplomatique à Paris et l’ambassadeur anglais l’invite à sa table. Il donne une leçon de morale et d’honnêteté. La guerre reprend et Bonaparte le remet dans le circuit avec deux frégates sous ses ordres. Mais Surcouf est un solitaire sans supérieur hiérarchique. Il arme une flottille corsaire.

Surcouf

La France d’abord, la mer ensuite et quand il peut conjuguer les deux ensemble, il est heureux Surcouf. On va donc le voir repartir, aborder, ruser, faire face aux traîtres et mutins. Il rafle la mise et se fait des ennemis. Il mourra jeune à 54 ans. Son nom est un monument. Cette série lui rend un bel hommage clair, fidèle et donne aussi les clés d’un personnage hors normes.

Surcouf, Tome 4, Par delà toutes les mers, Glénat, 13,90 €

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