Une petite fille prisonnière du Joker encore plus déjanté que d’habitude, le monde du crime a un ennemi, Batman. Bruce Wayne endosse le costume de l’homme chauve-souris pour défendre Gotham City. Les hommes du Joker pillent la ville et Kitty n’aime pas qu’on la double. Mais le rabat-joie s’en mêle. Le Joker cherche un cadeau pour sa fiancée Harley et rien ne l’arrête. Même pas de sacrifier toute sa bande sur l’autel de sa mauvaise humeur pour avoir pris un bain forcé. Trois mois plus tôt Bruce Wayne a eu une surprise de taille qui peut remettre en cause tout son destin de super-héros.

Aucun intérêt d’en dire plus. Il faut laisser au scénario de Marini son suspense et ses libertés. Il a su à la fois faire du Batman et un thriller avec des pistes certes difficiles à emprunter mais qui apportent nouveauté au mythe, relance le sujet. Et puis il y a le dessin, les couleurs directes de Marini, le découpage et la mise en page, le Joker revisité, démoniaque, angoissant, terrifiant. Le monstre est parmi nous avec ses clowns assassins à la Stephen King. Enrico Marini s’offre des pages panoramiques qui doivent valoir encore plus le détour en grandeur réelles. Au final on se laisse embarquer sans retenue dans l’aventure. Ce premier tome pose le décor, enclenche l’action et inévitablement laisse le lecteur sur sa faim. Comment Marini et Batman vont-ils s’en sortir ? On le saura l’été prochain.
Batman The Dark prince charming T1, Dargaud-DC, 14,99 €
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