Sourire d’acier, marotte post-apocalyptique

Comme quoi quand on fait mettre des bagues dentaires à nos enfants on ne se doute pas du traumatisme infligé. C’est en fait la base de ce nouveau thriller post-apocalyptique, Sourire d’acier sous plume et crayon de Fabien Dalmasso. Et elle va en faire une marotte intrusive la jeune Louna 14 ans dans un monde où elle est une des rares survivantes qui ont tous une obsession. On est cependant dans un univers assez classique avec rencontres, rebondissements mais qui fonctionne bien. Dessin mixte teinté de manga assez agréable et nerveux.

Le grand effacement

Elle cherche un dentiste Louna avec son sabre sur le dos, dans des rues désertes et envahies par la végétation. Celui sur lequel elle tombe pour se faire enlever ses bagues dentaires a depuis les évènements complètement disjoncté. Va falloir le calmer ce qui ne résout pas son problème. Depuis trois ans la population a disparu et ceux qui restent ont une marotte en tête, la dernière chose à laquelle ils ont pensé avant la disparition. Impossible désormais de faire confiance car dérapage possible. Louna se souvient de ses parents et du matin où elle s’est réveillée seule. Pas un cauchemar mais la réalité sans savoir pourquoi, la cause de ce grand effacement. Elle a croisé un autre ado qui s’est enfuit et des bandes rodent. Elle tombe sur une de ses camarades de collège.

Une mise en place ce premier tome bien sûr. Une centrale en surchauffe, des survivants prudents car des fous sont prêts à tout pour satisfaire leur marotte, Fabien Dalmasso a bien monté son intrigue sans la compliquer trop. Des super pouvoirs aussi ? Pourquoi pas. Mais comment Louna a-t-elle vécu ces trois ans de galère. A suivre.

Sourire d’acier, Tome 1, Le grand effacement, Glénat, 11,50 €

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