Le Saint a réglé ses comptes et a fait deux fils, Abel et Caïn, de deux femmes différentes. Mais pas fou le Saint sait que Caïn peux tuer son frère. Il lui interdit de même le regarder et se fait brûler vif dans la foulée. De sa tombe, abeilles et menhirs en or surgissent entourés par un précipice infranchissable. Caïn a juré de tuer son frère et revient dans un décor à la Sergio Leone pour tenter de mettre fin à la malédiction qui le frappe. Mais comme il a un mauvais fond il tue ceux qui lui résistent et au passage détruit les lieux. Abel lui est plus gentil et prévient son frère de la mort de sa mère. Sur son Lucifer, Caïn chevauche et rencontre sa Marie qui lui dévoile son vrai visage.
Un mélange assez hétéroclite, fantastique et surréaliste à la Bunuel dont on sent si ce n’est l’influence mais au moins les références. Une part de religieux évidente qui permet à Jodorowsky de se situer dans doute et négation. Caïn est le côté noir de la force bien sûr. A moins qu’il ne soit touché par la grâce. On remarquera l’envolée du dessin de Ladrönn dans le veine de Manara et Serpieri.
Articles similaires