Pennac raconte une histoire, celle d’un homme, de sa naissance à sa mort (lointaine c’est rassurant). Larcenet se laisse séduire, réagit, pleure, rit. Larcenet refuse, s’indigne mais dessine. Avec âme et passion comme Pennac écrit. Si bien. On aime ou pas le livre de Pennac. Indifférent ? Impossible car Pennac est tendre, aimant et naturel, honnête et franc. Le bonheur de lire un texte de Pennac. De Malaussène à la Débauche Pennac est élégant, comme le héros du journal. Larcenet est un tendre, un inquiet.
Un croisement subtil Pennac et Larcenet qui a donné un tout, ce récit intégral illustré de 384 pages dont on tourne les pages comme celles d’un conte. Il était une fois un corps, un homme, deux hommes Pennac et Larcenet. Leurs émotions se partagent en toute liberté .
Journal d’un corps, Futuropolis Gallimard, 35 €
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