Janski Beeeats, la peste violette

De l’humour, des mutants tout violet, un virus qui transforme en zombis la population, et un jeune musicien qui pourrait être le chainon manquant porteur de l’antidote sauf qu’il a gardé le stigmate de la peste colorée sur le visage, Janski Beeeats surfe sur un scénario dont tous les éléments mis à bout peuvent donnent l’impression de déjà vu. Sauf qu’il y a un ton Janski, des trouvailles et des audaces aussi bien graphiques que scénaristiques. Du loufoque à grand spectacle avec une bonne dose de gore et de fantastique mais dans la bonne humeur.

Janski Beeeats Après un paquet de guerres nucléaires, l’humanité doit affronter un virus très contagieux qui transforme les humains en mutants cannibales. On les appelle les violets en raison de la couleur de leur peau. Seule une cité sécurisée résiste à l’épidémie, Tower City. On peut y accéder après des tests sévères et mortels si on est un violet. Janski est un tout jeune homme qui si il écoute de la musique avec ses écouteurs peut ne pas devenir un violet dangereux même si son visage est de la fameuse couleur. A l’entrée de Tower City c’est Sergent Jean-Serge, un demeuré sans pitié, qui trie les postulants. Janski réussit à passer inaperçu, déguisé. Mais les choses tournent mal. Dix ans avant, dans la zone contaminée le gouverneur de la ville à le recherche de sa fille a découvert Janski qui pourrait être l’antidote vivant au virus. Mais le gouverneur a été tué. L’arrivée de Janski peut remettre en question des intérêts financiers basés sur la sécurité à Tower City et son accès payant. Trouver un remède remettrait tout en cause.

Janski Beeeats

Il est mignon ce Janski sauf quand il n’écoute plus de musique et qu’il devient le plus terrifiant des Violets. Certes il est horrible mais c’est un gentil qui va trouver la parade musicale à son problème. Complètement déjantée ce comics signé par Janski, DJ, illustrateur, musicien, qui assure tous les stades de la création, scénario, couleur et dessin. On est pris par le rythme bien sûr.

Janski Beeeats, Une case en moins Delcourt, 18,95 €

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