Le Vivant à vif, pas de Terre B

La totale ou presque sur l’état d’un monde, le nôtre, qui est déjà depuis longtemps parti à la dérive. Le Vivant à vif c’est la bio-diversité expliquée aux sceptiques mais pas que. Une foule d’informations sur 160 pages qui prône de passer à l’action sur un terrain miné. Simon Hureau (Sermilik, Crève saucisse) et Bruno David ont accumulé les informations, beaucoup. C’est le livre de Bruno David, A l’aube de la 6e extinction, qui est la base de celle balade démonstrative à travers un passé destructeur vers un avenir dont pourtant on savait qu’il ne serait pas des plus brillants. La preuve.

Le Vivant à vif Comme le titre Bruno David dans sa préface, la promenade est insolite avec cette BD où un trio va recenser, tenter d’expliquer comment on a pu en arriver là dans une indifférence presque générale alors qu’un René Dumont avait il y a 50 ans tout annoncé, prévu. Deux ados ont un exposé à faire. Félicien et Salomé vont devoir travailler sur « A l’aube de la 6e extinction ». Pas évident mais il va y avoir une bonne fée qui a entendu le titre. Iris est scientifique et le sujet lui est familier. On va commencer par expliquer ce qu’est la biodiversité, ses aspects. Vie sur Terre, nombres d’espèces d’organismes vivants, de la même espèce. Des chiffres et des noms pour une biodiversité en perpétuelle évolution. On passe au exemple mieux cerner l’ensemble de la vie sur Terre dans la biosphère, la croûte terrestre que la révolution industrielle a commencé à mettre à mal. Ressources mises à mal, les énergies, rejets polluants, transports et son impact, alimentation. Iris passe au tamis grandeur et décadence d’une civilisation à l’agonie si on ne fait rien rien. Mais est-il encore temps ?

Le Vivant à vif

On est dans le vif du sujet alors que sur le plan climatique on est en train de vivre en direct une évolution que l’on attendait pas encore. Le Vivant à vif flirte avec le réquisitoire très détaillé, un ouvrage de référence teinté d’humour, heureusement sinon on déprime. Se dépêcher de préserver notre planète, pas un peu tard? Mais pas question de renoncer, la lutte doit continuer sous peine de mort, prise de conscience indispensable des plus jeunes, ce en quoi Le Vivant à vif est indispensable. Il n’y aura pas de Terre B et pas donc d’issue de secours.

Le Vivant à vif, Éditions Rue de Sèvres, 25 €

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