Grand Prix d’Angoulême 2016, Hermann en sera le président pour la prochaine édition de janvier prochain. Toujours en tandem avec son fils Yves H., il vient de signer un thriller qui mélange angoisse et action. Un paradis pour destination mais dont l’accès est une lente descente aux enfers qui sera un cauchemar sanglant. On n’est pas si loin de Jeremiah en plus glauque et en y regardant bien on pourrait presque soupçonner Hermann d’un clin d’œil discret à sa série mythique. Un dessin en teintes sombres, dans la plus pure tradition Hermann, soigné et riche en émotion dans un cadre que Yves H. a rendu fascinant.
Il est bien sûr évident qu’on est au sein d’un suspense dont on on se doute que rien ne va se passer comme prévu et qu’on va vite tomber dans la violence totale. Mais ce qui n’empêche pas d’être étonné bien que ce scénario en rappelle d’autres au moins en partie. On est dans le noir absolu et c’est rare chez les Hermann père et fils. Tout va très vite dans cette histoire qui manque parfois un peu de relief mais après tout qui se lit bien car signé par de bons professionnels.
Le Passeur, Dupuis Aire Libre, 15,50 €
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