La fin du monde ou au mieux d’un monde, c’est ce qui se profile au fil des épisodes de la série Olympus Mons. C’est ailleurs que se trouve peut-être la solution du problème concocté par Christophe Bec et Steffano Raffaele au dessin. A vous de le découvrir même si on s’en doute un peu depuis le début. On a toujours l’impression que rien n’est vraiment joué mais que surtout cela se complique. Un tome 3 où les extra-terrestres enfin se manifestent de plus en plus et où il ne vaut mieux pas approcher de trop près leurs vieux vaisseaux. Il faut bien suivre les retours en arrière et arriver à accrocher les wagons. Dans ce cas on s’aperçoit qu’il y a du répondant dans le sujet.
On avance, lentement mais sûrement. Bec sait faire monter la pression quand bien même il accumule un peu trop les effets. L’histoire est somme toute assez classique au moins au premier abord. Rebondissements finaux de cet épisode, suspense et toujours ce dessin à la fois froid et prenant de Raffaele qui emballe l’impact du récit dès qu’il trace des scènes d’action ou de larges paysages.
Olympus Mons, Tome 3, Hangar 754, Soleil, 14,50 €
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