Les débuts d’une nouvelle série, La Forêt du temps. Un village où on peut voir que la Lune ne bouge pas. Le temps est figé, mais pourquoi et qui a voulu casser le sortilège ? Vieillir c’est la mort alors il faut retrouver les cristaux qui composent la Pierre du temps qui le bloque. Tristan Roulot (Le Convoyeur) est au scénario, Mateo Guerrero (Jakob Kayne) au dessin de cette saga jeunesse qui explore de nouveaux univers, un monde d’enfants qui ont des dons sous l’égide d’un adulte digne d’Harry Potter. Séduisant pour les ambiances, les trouvailles et la quête qui permettra peut-être de sauver un univers étonnant et chaleureux.

La Lune est immobile, le temps ne passe pas. Le Vénérable régit ce village où on cherche, on invente, on est heureux sans prendre une ride. La Pierre protège la colonie. Max est à son télescope avec la jolie Miléva. Théo et Léo ont construit un drôle d’oiseau mécanique quand une jeune femme s’empare de la Pierre qui se casse. Des cristaux colorés s’en échappent sous les yeux de la petite Marie. Et soudain la Lune se met à bouger. Le Vénérable sait que la Pierre du temps perd de sa puissance à moins d’en récréer une. Il faut aussi pourchasser celle qui a volé un éclat. Max avec Marie, Théo et Léo se lancent à sa poursuite avec un cristal chacun pour les protéger alors qu’une créature maléfique hante la forêt.

Un conte en fait avec ses entités plus ou moins dangereuses, un quatuor d’enfants qui va devoir affronter la vieillesse un peu à la Peter Pan, on suit cette balade enchantée mais violente aussi. Le dessin rend bien les conséquences de l’enchantement qui faiblit pour tous les enfants. Le scénariste joue, c’est le cas de le dire, avec le temps, laisse ouvertes plusieurs portes et des indices. Il y aura obligatoirement un rebondissement mais qui est la voleuse ?

La Forêt du temps, Tome 1, Les enfants de la pierre, Le Lombard, 10,95 €