1941 dans Paris occupée, les cinémas qui projettent des films allemands ont une fâcheuse tendance à brûler. Ce qui va occuper le commissaire Lange surveillé de près par Jager de la Gestapo dans le milieu du théâtre et du cinéma sous tutelle. Mais qui pour autant ne se laisse pas faire et continue à créer en rusant. Une bonne reconstitution d’un monde peu connu de l’époque. On se souvient d’Arlette et de Guitry à la Libération, arrêtés pour avoir selon quelques résistants de la dernière heure, collaboré. Une intrigue policière dans laquelle surgit en toile de fond L’Assassin habite au 21, chef d’œuvre de Clouzot. Laurent Galandon au scénario et Alicia Grande au dessin signe un album qui propose de revisiter l’Occupation sous un jour différent peu traité en BD.
Ce brave Engelbert a aussi un cadavre dans la placard qui vient se rappeler à lui. On passe rapidement parmi les vedettes du temps sous l’œil de la Propagandastaffel, des faiblesses et des compromissions. L’intrigue va rebondir pour s’ouvrir vers de nouveaux horizons. Bien travaillé et efficace.
Retour de flammes, Tome 1, Premier rendez-vous, Glénat, 14,95 €
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