Hope One, Fane de la Terre à la Lune

De la Terre à la Lune, au sens propre du terme, c’est le parcours de Fane. Après une balade sur lac salé, dans Streamliner, à bord de bolides de course, il a pris le chemin des étoiles avec Hope One. Un huis-clos, un vaisseau spatial, des survivants au cataclysme guerrier qui a détruit la Terre, on s’embarque dans une aventure où, au moins, dans ce premier tome il ne se passe pas grand chose hormis des tentatives avortées de l’héroïne pour se souvenir de son passé. Un défi donc pour Fane, car le huis-clos ce n’est pas toujours simple même en circonstances extrêmes. Sortie le 16 janvier.

Hope One Megan se réveille dans un vaisseau qui tourne autour de la Terre. Adam lui explique qu’elle est à bord du Hope One, un programme qui date des années 70. Megan a dormi près de quarante ans. Le programme est destiné à permettre à des volontaires de survivre dans l’espace en cas de conflit sur Terre. Une douzaine de Hope ont été lancés avec des couples en léthargie. Megan ne se souvient que de son nom, rien d’autre. Commence alors un voyage en boucle et les explications d’Adam sur leur possible avenir, les autres Hope dont un a besoin d’aide. Aucune réponse de la Terre dont on ne sait pas ce qui s’y passe. Megan doit boire une potion tous les jours pour s’adapter à une situation pesante même si la vie sur Terre a fidèlement été reproduite dans la station autonome. Mega commence à voir des renards et veut sortir. Impossible bien sûr bien qu’Adam soit obligé d’enfiler un scaphandre pour une réparation externe dangereuse.

Une boite de conserve comme dit Megan, Hope One joue avant tour sur les dialogues entre le duo, Adam et Megan. On progresse pas à pas et on sent qu’il y a comme un malaise, un mystère et des réponses qui ne viendront que dans le tome 2. Qui est vraiment Adam ? Bonne question. Et les autres Hope au fait ? La clé du problème ? Un dérapage de Megan et on attend la suite, suspense oblige. Si l’idée est intéressante mais pas nouvelle, on est dans un film (l’inspiration cinéma est flagrante) qui a des longueurs. 72 pages de face à face avec peu d’action, séduisant mais compliqué à gérer. Reste qu’on est cependant pris au piège, c’est le tour de force de Fane, car comme Megan on aimerait bien savoir ce qui se trame dans ce Hope One. Espoir ou manipulation, ou autre chose encore ?

Hope One, Tome 1, Comix Buro-Glénat, 15,50 €

Hope One

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