Tout sauf l’amour, et si un logiciel nous disait qui aimer ?

Tout sauf l'amour Nina a vu sa mère mourir devant elle emportée par une avalanche. Depuis, se sentant responsable, elle se punit en faisant le contraire de tout ce qu’elle aime. Son père désespéré, et riche industriel, embauche José, patron d’une agence matrimoniale. Il a mis au point un logiciel pour créer le couple parfait. Et en plus s’est mis dans un pétrin financier dont seul peut le sauver le père de Nina. Mais Nina n’est pas un cobaye facile. Tous les candidats vont s’y casser les dents jusqu’au jour où, bien sûr, c’est José qui tombe amoureux de Nina après avoir feint une relation pour faire plaisir au père de Nina.

On s’y attendait un peu depuis le début. Pierre Makyo, Toldac et Frédéric Bihel ont signé une histoire sympathique qui oscille par moment entre comédie sentimentale et dramatique. Hormis cette fin prévisible, l’histoire ne fonctionne pas si mal. Cette digression sur amour, passion, le tout sur fond de psychologie informatisée, est intéressante car elle préfigure un futur possible où les sentiments seraient dictés par notre compatibilité informatique.

Tout sauf l’amour, Futuropolis, 16 €

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