Rencontre avec Éric Hübsch, d’Excalibur à Ploneïs avant l’Asie du Sud-Est

Éric Hübsch était au festival de Sainte-Enimie en Lozère dont il est l’un des fidèles. Il y anime aussi pendant l’année des ateliers avec les élèves du collège en résidence d’auteurs. Il revient sur ses projets pour Ligne Claire.

Éric Hübsch
Éric Hübsch à Sainte-Enimie. JLT ®

Après Excalibur et Ploneïs chez Soleil avec Arleston, très marqués heroic-fantasy, où en êtes-vous ?

J’ai effectivement un projet personnel que je suis en train de proposer aux éditeurs. J’en ferai le scénario et le dessin. L’environnement sera cette fois contemporain.

Ce qui va vous changer. On peut en savoir un peu plus ?

Oui, c’est l’histoire d’une famille recomposée qui part en voyage en Asie du Sud Est. Ils vont passer des épreuves initiatiques, chaque membre de la famille à son tour. Et l’avenir de la famille va dépendre de leurs résultats. C’est un mélange de genres, action, fantastique. Rien n’est encore concrétisé. Il y a un autre projet dans l’air chez un éditeur mais pour l’instant je préfère ne pas en parler.

PloneïsL’album Ploneïs qui se passe dans le monde de Troy était un one-shot ? Vous n’avez pas eu envie d’en sortir un personnage pour une autre série ?

Effectivement c’était un one-shot sur un scénario de Sala et Arleston. Mais comme j’ai d’autres envies à côté cela ne pas vraiment motivé d’aller plus loin. Par contre je prépare un porte-folio des personnages féminins de l’album chez YakaBD.

Votre autre activité c’est toujours la BD mais finalement comme conseiller ?

Je suis en résidence d’auteur à Sainte-Enimie avec les élèves du collège. On a écrit un scénario d’un court-métrage que vous avez pu voir. Le thème en est le tabac et ne jamais commencer à fumer. On a travaillé avec Olivier Barthès qui a coordonné le projet. Je suis en fait un conseiller technique. Comment fait-on une BD, la création des personnages, la recherche graphique. Je viens deux fois par semaine et c’est une très belle expérience avec des adolescents très motivés. (ndlr : le court-métrage est en effet bien conçu, percutant et bourré d’humour tout en délivrant un vrai message clair et audible).

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