Une île volcanique perdue, un peintre célèbre qui en a fait le support et l’inspiration de son œuvre, une mort mystérieuse, il n’en faut pas plus pour qu’on aille « gratter » sur ce destin hors normes qui a eu ses hauts et ses bas. Et s’apercevoir qu’il y autour de Cristobal, le peintre considéré comme une icône par la population de l’île, des zones d’ombre qui seront difficiles à percer. Dans Le Retour, Bruno Duhamel (Les Brigades du temps) raconte l’apogée et la chute d’un artiste qui a cru, sincèrement, que l’art pouvait être un remède si ce n’est une arme contre l’avidité des hommes. Sauf que l’art c’est aussi l’argent. Une histoire de passion, de foi qui dérape par mégalomanie malgré de bons sentiments initiaux.
Bruno Duhamel s’est inspiré de l’œuvre de César Manrique artiste défenseur de la nature sur son île natale de Tenerife. Mais librement en réinventant l’histoire, les lieux et les moyens. On sent la passion et la sincérité de l’auteur qu’il transmet dans Le Retour à son personnage Cristobal. L’île est devenue une œuvre collective où chacun a mis sa part de rêve aussi frelatée soit elle. Et cela ne peut que mal finir ou simplement revenir à la case départ qui va défigurer l’île effaçant les tentatives désespérées d’un homme qui n’a pas su se gérer lui-même, dépassé. Un histoire forte, très bien écrite et mise en images avec soin. On y croit à ce Cristo utopiste.
Le Retour, Grand Angle, 18,90 €
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