Il nous l’avait dit Xavier Dorison lors d’un récent entretien : « Le Maitre d’armes, 96 pages en noir et blanc, c’est à la rentrée. Un roman graphique sur fond d’escrime médiévale dont le héros est le Maître d’armes de François Ier. Une lutte dans le froid des montagnes ». Côté fraîcheur alpine on est servi. Pour le noir et blanc, on repassera. La couleur a pris le pas avec bonheur pour la saga épique et violente de Hans Stalhoffer. C’est lui le Maître d’armes du roi. L’âge aidant, un jeune et cruel prétendant ne jure que de prendre sa place. Si possible en le trucidant devant le roi François. Il va perdre la première manche, Hans, contre Maleztraza, un vrai méchant qui se sert d’une nouvelle arme, la rapière, légère et précise, que méprise le Maître d’armes. Question de génération.
Retour dans les Alpes, à la frontière suisse. Hans, vieux loup solitaire, reproche à Gauvin que « les savants, que quand ils trempent leur sang dans l’encre c’est celui des gueux qui coulent ». Pas faux. Il ouvre pourtant la route à Gauvin et à Casper. Mais les ennuis commencent avec des montagnards qui n’aiment pas les Huguenots et vénèrent la Vierge Noire. Ils capturent le trio. On y ajoute l’arrivée de Maleztraza mandaté avec sa troupe pour retrouver Gauvin. Tous les acteurs du drame sont sur scène. Le sang va couler à gros bouillons et noircir la neige.
Le Maître d’armes, Par Xavier Dorison et Joël Parnotte, Dargaud, 96 pages couleur, 16,45 €
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