La fin de 999, à l’aube de rien du tout, un second tome qui est un mélange de joie et de peur, de bonheur et de mort. La fable est forte, sans humour car ce serait inconvenant. C’est la folie et la bêtise humaine qui sont les moteurs de cette aventure au bout de la vie. Le plus violent est sans doute l’innocence des ses jeunes victimes qui n’ont aucune chance face à la médiocrité des adultes. Malgré le chat conseiller.
Une vision très pessimiste de l’obscurantisme religieux, de la violence face à l’incompréhension des hommes quand il sont dépassés. On ne peut pas dire que le roman de Claude Daubercies adapté par Denis-Pierre Filippi et dessiné par Marco Bianchini soit un grand moment de bonheur. On est inévitablement ému par le destin funeste des personnages et par en fait ce chat philosophe qui pourtant ne peut être qu’un conseiller sans capacité à agir. On est mal à l’aise, ambiance noire et désespérée.
999, À l’aube de rien du tout, Tome 2, Glénat, 13,90 €
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