Mardival, la bête n’est pas morte

Un conte et légende moyenâgeux , avec une jeune héroïne, une bête qui mange les enfants à gros mots, Mardival de Yann Cozic fait dans la tradition du genre. Avec de l’humour et un couple atypique. Trait léger de Cozic, on suit allègrement l’histoire destinée à un lectorat jeunesse.

Mardival

Albinus de Mardival a délivré la bête prisonnière du sorcier. La bête va le protéger et à sa mort disparaît. On en sait pas où elle se cache. Moira travaille au château avec sa mère qui ne croit pas à la bête. Son père n’est plus là. Plus tard Mora est seule, aide en cuisine mais il y a les gardes, la terrible Garde Rubis. L’un d’eux, Grégoire est parti. On va donner une soirée en mémoire de Albinus de Mardival. Son héritier et son frère font amener le squelette dans la salle et à cause de Moira il se disloque. Elle touche les os, crime total car si la bête le sait elle peut rappliquer. Moira est maudite et doit partir accompagné par un garde. Elle craint le pire. Ils rencontrent un pécheur qui n’est autre que Grégoire, l’ex-garde. A qui elle raconte ses malheurs. Moira part de son côté à l’aventure.

Mardival

On sait bien qu’elle a son avenir devant elle la jeune fille. Avec des péripéties diverses et un Grégoire qui va raconter sa vie et ses secrets. Le duo fera cause commune et la bête se montrera évidemment. Un conte sympathique, au dessin clair et aux personnages à fort caractère. Yann Cozic fait ses débuts chez Glénat de belle façon avec ces aventures épiques aux rebondissements multiples.

Mardival, Éditions Glénat, 16,95 €

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