L’idée est plaisante et comme disait Fugain, c’est un beau roman, c’est une belle histoire. Un brave type, compositeur qui ne sait pas encore qu’il est brillant, largué par sa copine, a deux vies. La réelle et celle de ses rêves quand il dort. Dans Inversion, Sylvie Gaillard et Frank Woodbridge montent un scénario un peu facile mais amusant et tendre. Kolonelchabert donne un visage à ce gentil poète d’un trait léger mais bien ancré dans un réalisme finement observé. Une digression sympathique sur le rêve qui parfois, dans des cas que l’on espère joyeux, pourrait bien rejoindre la réalité.
On se garde une part du suspense, gentil, qui s’impose quand même à ce récit agréable aux personnages plein de bonnes intentions. Le jeu des deux mondes est marqué par un fond de couleur différente. Un peu rapide peut-être la progression narrative qui évite les difficultés. Le dessin est bon alors on se fait plaisir avec pour une fois une histoire qui finit bien. Ils furent heureux et eurent de beaux enfants.
Inversion, Grand Angle, 16,90 €
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