Avec Margot la folle, on passe à une œuvre majeure car d’une rare efficacité malgré les pièges évidents de cette envolée scénaristique et graphique. On connait pour la plupart le tableau de Brueghel l’Ancien inspiré par Jérôme Bosch, Margot la folle, qui va avec d’autres piller l’enfer entouré de monstres. Jim Broadbent, acteur passé au scénario, lui a inventé une vie, un destin qu’il a confié au dessinateur Dix. Le résultat est violent, comme le tableau, inspiré et même perturbant par sa force à la limite maléfique et pourtant si humaine. Dix a investi le personnage qu’il a rendu viable, crédible dans un Moyen Age où le diable n’est jamais bien loin.
Une chronique du désespoir plus que de la folie dans ce destin inventé et fantasmé. Margot, âme simple, a besoin d’amour, de tendresse malgré sa laideur. Sobriété des décors, personnages rebutants, Dix est implacable, joue de la couleur en sourdine, accentue ses gris et dévoile l’enfer de Margot. On est pris aux tripes et Margot prend vie pour envahir notre imaginaire. Un ouvrage rare et singulier.
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