François Boucq ouvre le bal chez Éditions i, nouvel éditeur qui fait ses gammes. Avec son Portrait de la France, direction les profondes tranchées politiques de notre hexagone. Ce qui n’est pas rien car on touche le fond en dessins et en apnée pour une « bistrosophie » que Carmet aurait aimé, roi des brèves de comptoir.
Boucq a sévit dans un bel opus ravageur en noir et blanc et aquarelle. Avec Portrait de la France il secoue le cocotier du Landernau politique d’un extrême à l’autre, abruti par ses prétentions hautaines. Boucq a même trouvé le nombril du monde, un ballon rond, tout un programme là aussi. Plus que signer du dessin de presse, il dissèque un grand corps malade et le constat est alarmant. Exemple : près de deux tiers des députés ne pensent qu’à se représenter en mai prochain aux législatives. De quoi se poser quelques questions fondamentales sur l’avenir et une raison de plus de se délecter de ce Portrait de la France, grandeur nature peinture
Portrait de la France, Éditions i, collection Traits, 18 €
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