Et si à l’adolescence on avait tous eu une sorte de Jiminy Cricket à la Pinocchio, bien réel qui aurait vu le jour jour pour nous accompagner toute notre vie ? C’est en quelque sorte le point de départ de Mauvais monstre de Enzo Berkati dans une histoire qui va mal tourner rapidement car toutes ces adorables créatures peuvent devenir aussi des Gremlins menaçants. Une intrigue assez atypique, bien construite au graphisme agréable dont le premier tome met en place action et suspense.

Tous les humains ont un œuf qui éclot à la puberté et dévoile un petit personnage sympathique qui a la même information génétique que son maître. Éloïse n’a pas encore le sien alors que la belle Célie, reine du collège a Pandou, adorable créature. Ces petits monstres n’ont pas de pouvoir. Victor un des rares copains de Célie la drague et ils sont rackettés par deux ados. Éloïse s’échappe mais abandonne Victor. Rentrée chez elle, elle découvre que son œuf a éclot et qu’un monstre bizarre en est sorti avec une couronne sur la tête. En prime il semblerait bien qu’il ait des pouvoirs magiques. Il serait un mauvais monstre. Commence alors les ennuis même si un monstre à pouvoirs peut présenter des avantages. Il va s’appeler Comte Charles-Édouard ce drôle de « machin ».

Comme elle est curieuse Éloïse elle va essayer de comprendre et flanquer une sacré pagaille. Une comédie sympa qui met en avant aussi la vie des ados pas charitables entre-eux. Victor lui réserve des surprises. Rebondissements et une part de fantastique que l’on admet facilement dans ce récit bien ficelé. Les contraires vont peut-être devoir s’associer. Et le drame n’est pas loin.

Mauvais monstre, Tome 1, Glénat, 15,50 €