SangDragon, Hélia princesse et guerrière

Une succession hasardeuse après la mort du roi qui aurait été empoisonné, un frère, un sœur, une pierre magique, un petit peuple au vocabulaire charmant, et des bestioles qui crachent du feu, SangDragon est une superbe aventure fantasy et fantastique. On l’avait découverte dans Spirou mais l’album lui donne plus de force, riche graphiquement et narrativement. Bédu signe un très bon bouquin tout public au trait clair qui colle parfaitement à l’ambiance et se laisse dévorer façon dragon, en une seule bouchée.

SangDragon Dans les terres d’Ergwad, le prince Oghor pas très aimé se prépare à devenir roi car son père Arthmel se meurt. Mais ce dernier n’aura pas le temps de confier à sa fille la princesse Hélia le secret de sa naissance. Oghor devenu roi convoque un conseil et fait accuser sa sœur Hélia d’avoir empoisonné leur père d’après le diagnostic des médecins. Arkhahn, le magicien ne peut rien dire de plus à Hélia mais il lui montre une pierre jaune qui s’est mise à briller. C’est la pierre du dragon qui prévient qu’une de ces créatures va se réveiller et semer la terreur. La pierre vient se poser dans les mains d’Hélia et la désigne comme soit origine du mal soit comme sa fin. Au conseil, Oghor reparle d’empoisonnement et la mort du toi qui serait la cause du réveil du dragon. Mais pourquoi Hélia serait-elle mêlée à tout ça ? Oghor en profite pour faire mettre sa sœur au secret.

SangDragon

Cape et épée, gentille princesse Hélia qui devient une combattante redoutable au terrible secret, petit peuple des Khtolls avec le gentil Yoyo, des flottes de dragons, combats dans le ciel, on a une BD de 96 pages sans temps morts, à la fois classique, au découpage très cadré mais qui bénéficie aussi d’un souffle moderne qui séduit de suite. On aimerait en lire plus souvent des BD pareilles, divertissantes, professionnelles où le lecteur est roi, et l’auteur pas mégalo déjanté.

SangDragon, Dupuis, 18,95 €

SangDragon

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