Au Cœur de la Terre, Burroughs pas loin de Verne

On continue à suivre chez Glénat la collection consacrée aux adaptations des œuvres de Edgar Rice Burroughs. Après Un Monde oublié ou La Princesse de Mars, c’est au tour d’Au Cœur de la Terre publié en 1914 d’être bien travaillé en deux tomes par Jean-David Morvan et dessiné par Rafael Ortiz. On a eu trop tendance à limiter Burroughs à son succès mondial Tarzan alors qu’aux USA il était un créateur reconnu de best-sellers bases de la SF moderne. On pensera un peu à Verne cependant car son voyage au centre de la Terre antérieur et celui de Burroughs ont des points en commun.

Au Cœur de la Terre

Une vaisseau en forme de perceuse arrive dans un monde qui semble être préhistorique à plus de 800 kms de la surface de la Terre. A son bord un prospecteur David Innes et un inventeur Abner Perry qui viennent de découvrir un nouveau continent remplis d’animaux préhistoriques dangereux dont d’énormes hyènes. Les deux hommes fuient et comprennent qu’ils sont à l’intérieur de la Terre et que le soleil est fixe. En prime de curieux personnages humanoïdes à longue queue les capturent et les amènent d’arbre en arbre dans leur campement où ils les gardent prisonniers. Avant de les confronter à des épreuves mortelles.

Du grand spectacle sans limites, des humains esclaves, Diane une belle brune et un monde où la hiérarchie repose sur la violence. Rafael Ortiz (Magnum Photos avec Morvan) a su donner toute sa puissance graphique à l’adaptation. Une histoire à la fois très cadrée et pleine de trouvailles avec de sacrées bestioles qui donne au tout un côté fantastique impressionnant qui n’a pas vieilli.

Au Cœur de la Terre, Tome 1, Glénat, 15,50 €

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