Bruno Le Floc’h est parti vraiment trop tôt comme on dit quand on ne sait pas vraiment exprimer tristesse et désarroi. En nous laissant orphelin, de son talent, de sa présence, de son dessin et de son amour de la Bretagne.
On peut parler d’hommage mais cela serait limitatif. On découvre Bruno Le Floc’h qui se confie à l’auteur qui jamais n’en rajoute et dont on sent l’affection pour l’auteur. On apprend les grandes lignes de ce pays breton qu’il aimait tant et auquel il a transmis ses repères en le dessinant, en nous le proposant parfois entre fiction et réalité. La Bretagne était la culture de Bruno Le Floc’h. Il savait en parler quand on avait la chance de le rencontrer, de l’interroger sur ses albums. Il fallait faire attention, être attentif à son regard qui pouvait se voiler comme un ciel de Bretagne quand la tempête arrive. Mais quelle générosité d’un homme qui ne pouvait laisser indifférent, dans son dessin où la mer danse comme un personnage à part entière, où ses phares brillent au milieu des flots.
Le Floc’h pouvait être intimiste ou gérer les grands espaces. Il était un homme entier, passionné. Il le reste grâce à ce très joli ouvrage et au travail de l’association Les amis de Bruno Le Floc’h. A noter que ses œuvres sont exposées à Rochefort dans le cadre Des Embruns dans les bulles.
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