Histoire de ne pas laisser l’actualité en panne malgré la pause estivale de ce mois d’août, voici quelques exclusivités, des planches et projets de couverture signées par Jean-Michel Arroyo qui dessine le tome 5 de « Buck Danny Classic », Opération Rideau de fer, et un album avec Pierre Christin, un polar dans les années 50 à Pigalle, « Le Funiculaire redescend toujours ».
On commence par Opération Rideau de fer, une première pour Danny, Tumbler et Tuckson qui vont aller se frotter aux Mig soviétiques au début des années 60. Jean-Michel Arroyo le rappelle : « On sera en 1961. L’action se situe entre « Tigres volants contre pirates » et « Opération Mercury ». On va retrouver le trio sur le porte-avions Saratoga commandé par l’amiral Mac Donald en Méditerranée et bien sûr au dessus des pays de l’Est ». L’Europe sera donc le théâtre d’opérations de ce nouveau diptyque dont Marniquet et Zumbiehl co-signent toujours le scénario. Pour l’heure c’est la planche une de l’album que le dessinateur montre en exclusivité aux lecteur de Ligne Claire et la quatrième de couverture, splendide.
Le F-104 est à l’honneur, un jet qui a à l’époque avait une mauvaise réputation dans la Luftwaffe allemande qui en était équipée. En prime, Jean-Michel Arroyo a aussi tracé les projets de couverture de la version en noir et blanc et de celle, provisoire de la version couleur. Lady X fait son retour. Le héros d’Opération Rideau de fer est un avion mythique, le Tsybin RSR, bombardier tactique soviétique, concurrent du Black Bird US dont les plans intéressent tous les espions qui se baladent en Allemagne de l’Est ou de l’Ouest. Le travail de Jean-Michel Arroyo, très inspiré, de plus en plus parfait donne depuis maintenant quatre albums toutes ses lettres de noblesse à cette version Classic de Buck Danny qui lui doit beaucoup et une très large part de son succès.
Avec Pierre Christin, qui est en pleine actualité estivale ainsi que Jean-Claude Mézières pour la sortie du film Valérian de Besson, Jean-Michel Arroyo prépare un polar qui sera entièrement en lavis, Le Funiculaire redescend toujours. La montée à Paris d’un jeune gars du Larzac une région que connait bien et aime Pierre Christin. Pigalle dans les années 50, le milieu de la nuit dans la tradition des films noirs de l’époque ou des Maigret de Simenon. Arroyo a retravaillé différemment son dessin et impressionne par cette nouvelle facette de son talent, efficace, et qui suggère tout en restant très réaliste dans le ton.
Au total de belles planches qui vont mettre l’eau à la bouche de tous les fans de Buck Danny Classic (Dupuis) et de Jean-Michel Arroyo qui fait l’amitié à Ligne Claire de lui confier régulièrement des informations sur l’avancée de ses travaux.
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