Yves Swolfs nous en avait parlé à Gruissan, et Timothée Montaigne aussi. Ils se sont associés pour le retour du Prince de la Nuit dans un diptyque. Kergan et sa mentor Arkénéa vont avoir des ennuis dans leur repaire près de Kiev. Un flash-back sur les débuts de ce vampire hors-normes que Swolfs a conduit, scénario et dessin jusqu’à ce tome VIII d’un nouveau cycle. Timothée Montaigne en assure désormais le dessin. Dans Anna, le vampire jusqu’alors dans la plus pure tradition du genre, a des états d’âme et doit se battre en rusant face à des politiques qui veulent éradique son genre.
Kergan se laisse aller à de doux sentiments pour la jolie Anna. Un petit coup de dents et le tour est joué. De l’action, des combats, des traîtrises, des vampires, on est bien dans l’esprit initial de la série entretenu par Swolfs. Kergan a soif, en plus, d’indépendance. Timothée Montaigne a réussi, après Le Troisième Testament, Julius, une belle prise en main du dessin sans le dénaturer tout en lui apportant sa propre vision efficace. La fin dans le prochain tome et pas de certitude pour la suite de la série.
Le Prince de la Nuit VIII, Anna, Glénat, 14,50 €
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