Des gamins qui ont passé un pacte, mis en place des règles, simples : on ne fait jamais demi-tour et on ne regarde pas en arrière. Le Serment des lampions est leur histoire, un parcours initiatique au moins pour certains d’entre-eux. Ryan Andrews a été nommé deux fois aux Eisner Awards. Son thème principal est l’enfance. Les Lampions n’y échappent pas. Beaucoup de poésie dans ce gros pavé de plus de trois cents pages qui se lit un peu comme on regarde un film dont il pourrait être le scénario. Mais l’aventure va prendre des connotations où le surnaturel s’invite et bouleverse la donne. Une belle leçon de fraicheur narrative et graphique.
Stand by me sans le cadavre, cette balade aux lampions fugueurs. Un conte que se raconte les enfants et l’ours dont on voit les images. L’ours a une bonne bouille et aimerait nager parmi les étoiles. Leur course sera folle, passionnante, pleine d’espoir et d’amitié. Une féerie moderne pleine de trouvailles magiques avec Madame Majestic et ses grosses lunettes, on aimerait raconter à un enfant cette épopée où l’amitié a aussi sa part de mystère et de joies. Sans jamais revenir en arrière. Touchant.
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