Un certain Joseph Djougachvili, que l’on connaîtra plus tard sous le nom de Staline est le héros de ce premier tome de Kamarades. La révolution couve en Russie en cette année 1917 au moment où la guerre contre l’Allemagne épuise le pays. Le Tsar est encore aux commandes mais pas pour longtemps et sa fille Anastasia a une aventure avec un soldat révolutionnaire.
Un peu alambiqué le scénario écrit par Benoît Abtey et Jean-Baptiste Dusséaux. Non pas quant à la personnalité ambigüe et détestable de Staline mais plus dans le mélange historique, la fin de la famille du Tsar, le rôle de Volodia, Lénine au milieu. Cela dit on suit assez bien le déroulé sur le dessin élégant de Mayalen Goust. Intéressant de savoir comment dans le tome 2 les auteurs vont se tirer de la situation dans laquelle ils mettent Volodia à la fin du premier volume.
Kamarades, Tome 1, La fin des Romanov, Rue de Sèvres, 13,50 €
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