La Venin T5, montée finale en puissance

Elle en aura vue Emily dans La Venin son doux surnom. Elle se venge et dans ce dernier épisode elle va mettre un peu trop les bouchées doubles au point qu’on se perde parfois. Au demeurant une série de qualité signée par Laurent Astier qui c’est vrai lui en mis sur le dos à La Venin. Et là elle flirte avec les sommets sous la menace des Pinkerton qui ne lâche rien. Rebondissements de taille, une histoire de femmes courageuses dans un milieu de machos tout puissants, La Venin règle ses comptes, monte en puissance et trouvera peut-être le bonheur dans ce tome intitulé Soleil de plomb.

A New York Emily a enterré Stanley qu’elle aimait. Avec ses amies elle a encore une vengeance à accomplir à Washington. Vicky, Margret, Susan et les autres vont prendre un train de rêve par protection paternelle haut placée. Et les Pinkerton le manque. En 1889 au Nouveau Mexique, Emily et Peart Hart ont mis la main sur Deming qui va donner ses astuces de transformations physiques à Emily. En 101 les filles arrivent à Washington. Emily devient un homme, journaliste avec un rendez-vous avec le président des USA MacKinleyArmée elle réussit à passer la sécurité et croise le patron du Klan d’Alabama, président du sénat. Quand elle entre dans le bureau ovale, elle comprend que MacKinley sait qui elle est. Il va lui raconter son histoire et comment il a connu sa mère en 1870.

On n’en dit pas plus car tout le suspense est désormais condensé dans les pages qui suivent. Un brin complexe quand même donc on s’accroche. Toute le monde se retrouve, il pourrait bien y avoir du cadavre au menu. On a des flashbacks pour remettre de l’ordre. Trente ans à résumer pour un final en apothéose. On sent bien les influences et non des moindres de Leone à Peckinpah.

La Venin, Tome 5, Soleil de plomb, Rue de Sèvres, 15 €

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