Une sorte de parcours du combattant en boucle, une chasse à l’homme sans vraie fin, le tout dans un univers où se mélangent lieux, époques, personnages, un héros qui ne comprend pas tout, un album qui est pourtant incroyable par sa force, sa magie.
Jim Henson c’est le papa de Sesame street mais surtout des Muppets d’où viendra ensuite le Muppets show. Jim Henson avait une passion dès son plus jeune âge, le dessin. On le découvre dans Tale of sand, un coup de tonnerre pour tout lecteur normalement constitué On parle de surréalisme, pourquoi pas. De réalisme pur et dur, de délire, d’ambiances déroutantes, on s’embarque avec un type qui aura dix minutes d’avance devant ses poursuivants. Les Chasses du comte Zaroff pour ceux qui connaissent ont laissé des traces chez Henson. Une carte pour toute aide, pas de dialogues.
Rien à ajouter à ce Tale of sand qui finit de façon incroyable. Henson a pris comme base de départ un court-métrage et a rédigé le scénario de Tale of sand retrouvé par la suite. Le roman graphique qui en a été tiré a été dessiné par Ramon K. Pérez sous la houlette de la fille de Henson. Un hommage incontournable à Henson et à son complice Jerry Juhl qui avaient ensemble planté les bases de Tale of sand. Et de la part de Paquet un acte courageux d’édition.
Jim Henson’s Tale of sand, Paquet, 25 €
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