On ne revient pas sur le lapin en retard, sur le terrier où Alice va manger le petit gâteau « Eat me », le chat, le ver à soie, le thé avec le chapelier fou et la méchante reine de cœur. Sorel s’est approprié Alice, tout en restant fidèle à Carroll et au texte, à l’esprit de ce conte fantastique universel. Et puis il y a le style Sorel, son dessin, ses couleurs, ses ambiances incomparables. Après son adaptation du Horla de Maupassant qui reste un grand moment du 9e Art, ses illustrations pour Alice montrent une fois encore l’étendu de son talent qui ne fait que grandir. 122 pages à redécouvrir pour Carroll et à déguster pour Sorel.
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