Une histoire de volonté, de courage et de folie douce. Comment un auteur de BD, sportif en chambre, peut-il décider qu’il va courir et finir le marathon de New York ? C’est pourtant le défi que se lance Sébastien, légèrement rondouillard et amateur de cholestérol histoire d’accompagner femme et copains sur le bitume de la plus célèbre course au monde. Et en prime il va en faire une BD car on est dans une œuvre autobiographique. Sébastien Samson est le héros de cette aventure qui flirte avec bonheur et tendresse, que l’on lit d’une traite, accompagnant ce doux dingue jusqu’au bout de son incroyable rêve.
On pourrait croire que cette description par le menu du marathon de New York vu par un pied-tendre n’aurait qu’un intérêt relatif. Erreur car du choix hasardeux fait par Sébastien, sa remise à niveaux, à sa course et à sa vision de New York, on passe un moment d’exception. On souffre presque avec lui, bluffé par le bonhomme, son coup de crayon, son découpage, la vision interne de son corps et ce mélange très humain de dépassement de soi avec ses doutes, ses larmes et enfin sa joie. Chapeau l’artiste non seulement pour la BD mais aussi évidemment pour le courage de la performance.
Le Marathon de New York à la petite semelle, La Boite à bulles, 24 €
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