Burma est de retour et cette fois pendant l’Occupation. Le personnage dessiné par Tardi, et désormais par Moynot, est le privé incontournable de Léo Malet, au demeurant né à Montpellier où il a passé sa jeunesse. Moynot a su imposer son propre style, son coup de crayon et faire de Burma son bébé. Encore que Nestor Burma soit un insaisissable, un atypique de la volaille privée. D’autant qu’en 1942, année pendant laquelle se passe Nestor Burma contre C.Q.F.D., il faut faire attention si l’on veut passer entre les gouttes tout en conservant un minimum d’amour propre. Burma a le coup d’œil de l’ethnologue et cette fois la belle rousse qu’il va suivre par instinct, ce ne sera pas que du bonheur.
Une enquête bien tordue, comme Malet savait les écrire. Des petits détails, des rebondissements, des coups tordus mais il a bon cœur Burma. Ca finira par le perdre, lui ou ses amoureuses. L’ambiance est bien celle des polars des années quarante dans un Paris qui joue les vedettes. Moynot sent Malet et restitue le tout. Burma est à l’image de Malet, un libertaire, un insurgé qui n’aime pas vraiment le monde qui l’entoure, trop injuste à ses yeux. Dans ce tome 10, Burma est au mieux de sa forme. Moynot aussi. On se régale.
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