Coven, branché girly

Une bande de copines qui sont des sorcières sans vraiment en être sûres, qui mettent leur nez là où il ne faut pas, un grimoire sulfureux, Coven est une comédie de son temps amusante. Taous Merakchi en signe le scénario, Da Coffee Time le dessin. Le titre Coven a une signification bien précise concernant les groupes de sorciers. On a aime la part d’humour décalé, le fantastique et des ambiances très actuelles.

Coven

Un vrai cauchemar pour Eve, Diane, Lily et Morgane alors que l’arbre de leur enfance va être abattu pour faire un aire de pique-nique. Pas contentes les filles, place aux jeunes et on vire les générations précédentes. Manifestation et souvenirs avec l’orme majestueux. Faudrait jeter un sort aux bûcherons. Car elles auraient peut-être du matériel pour le faire. Réunion de travail et un vieux rituel qui donne des recettes. Reste plus qu’à se lancer dans la pratique de l’occultisme et à en choisir une avec cercle magique et un lien avec l’arbre. Mais il se pourrait bien que les souhaits des filles deviennent une réalité ingérable. Avec un démon tout rouge en prime qui va semer la panique.

Coven

Assez branché dans le style, vocabulaire en prime, décor collège et panel d’héroïnes mignonnettes de séries US très typées, Coven va séduire justement le public pour lequel il semble avoir été conçu. Des gaffeuses sur plus de 250 pages au dessin soigné, réaliste, un peu ligne claire de Da Coffee Time. On est aussi dans du comics et amourettes à la clé. Reste le grand méchant esprit. Au total un ouvrage qui se laisse parcourir mais très « girly » comme ils disent, young public (quel terme affreux) qui se cherche quand même un peu.

Coven, Dupuis, 26 €

 

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