Killing Time, un tueur sentimental

Un tueur en série qui de la constance et des états d’âme, il se retrouve en prison. Une journaliste le rencontre pour enfin savoir la vérité, Killing Time (Ankama) est un thriller qui flanque des frissons dans le dos. Quand la fiction flirte de près avec une réalité possible, on se demande jusqu’où peut aller la démence humaine. Voir la plus récente actualité criminelle dans notre doux pays.

Killing Time Gyorgi Owens avait la mauvaise habitude d’expédier ad patres ses patients dans l’hôpital où il travaillait. Histoire de leur rendre service. Ce qui fait désordre. En prime Owens pouvait aussi agir à la commande et se tromper. Isabelle Bauffays, journaliste, rencontre Owens dans sa prison et remonte avec lui sa course à la mort programmée. Elle va avoir des surprises. Le tueur qui croisait les bras de ses victimes n’a pas fini de l’étonner. Owens a aussi travaillé à SOS Suicides, de quoi se faire un carnet d’adresses de victimes potentielles. Owens a eu une enfance terrible et sa mère est l’une des causes de sa folie meurtrière.

Ce portrait d’un tueur en série manipulé en finale par la mafia est impressionnant. Il y a aussi le suspense et le coup de théâtre final qui en impose scénaristiquement. Accroché à la première planche, on sursaute régulièrement. Kid Toussaint et Chris Evenhuis ont signé une partition noire à souhait et bien rythmée.

Killing Time, Ankama, 13,90 €

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