Un superbe conte qui, surtout, est un heureux mélange d’influences et de talents. Marazano a écrit et réalisé le story-board de Yin et le Dragon dont Xu Yao a signé le dessin. C’est son premier album en France. Marazano a eu de plus l’idée intéressante de situer l’action au moment où la Japon poursuit son offensive sur la Chine en 1937, ce qui donne une autre vision et possibilités scénaristiques à ce qui est aussi un conte.
Le vieux Li est pêcheur. Sa petit-fille Yin l’aide en vendant le peu de poisson qu’il ramène. Yin est souvent rançonnée par une bande de jeunes garçons dont elle aimerait bien faire partie. Yin ne peut pas l’accompagner à la pêche mais pourtant un soir elle se cache sur son bateau au moment où dans ses filets il remonte un dragon d’or. Yin réussit à convaincre son grand-père de sauver et soigner le dragon. Mais les Japonais envahissent Shanghai et martyrisent la population chinoise. Yin rejoint la bande des jeunes garçons qui récupèrent de la nourriture dont elle a besoin pour nourrir le dragon dont elle n’a pas peur. Un capitaine japonais va prendre Yin en affection.
Il y aura trois albums pour raconter cette histoire en forme de légende. Le dragon a plus d’un tour dans son sac. Il est en fait le serviteur du dragon noir qui annonce la fin des temps. Ce qui dans le contexte de l’époque pourrait bien s’avérer exact. Le dessin de Xu Yao est bien posé, sans jamais se laisser emporter. L’histoire est vraiment bien ficelée, tout public. Une belle découverte qui beaucoup de charme.
Yin et le dragon, T1 Créatures célestes, Rue de Sèvres, 14 €
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