Souvenirs d’enfance, les bons, ceux qui laissent une trace dont on se souvient avec nostalgie, dans Cet été-là Mariko et Jillian Tamaki raconte ceux de Rose au bord du lac Tawago au Canada. Une mère qui déprime, un père qui l’adore et une meilleure amie, Wendy, Rose est une petite fille qui devient grande sans s’en apercevoir et engrange les derniers clichés de son enfance.
On avance pas à pas, jour après jour dans cette chronique douce-amère de 300 pages des premiers pas dans la vie de grande de Rose. Il ne se passe pas grand-chose, rien de vital. Rose sent bien que sa mère a un problème non résolu qui joue sur l’ambiance familiale. Sans plus. Ce qui fait la force du récit bien révélé par un trait clair en noir et blanc, c’est l’authenticité du ton. Grosso modo on peut s’identifier à ces vacances banales en bungalow, aux copains d’été qu’un jour on ne revoit plus, aux émois de l’adolescence qui pointe le bout de son nez. Un roman graphique, même si le terme est galvaudé, qui fait du bien, tendre et drôle parfois, émouvant et sincère. A noter que cet album n’a rien à voir avec la comédie américaine du même nom.
Cet été-là, Rue de Sèvres, 20 €
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