On l’avait découverte pratiquement il y a un an jour pour jour. La Venin a un passé chargé, le Colt facile et s’est offerte un gouverneur au bout de sa Winchester. Déjà pas mal pour des débuts. Dans le tome 2 de ce polar western à héroïne torturée, la Venin va raconter sa vie tout en continuant sa route parsemée de cadavres et de catastrophes. Laurent Astier (Face au mur) lui a ficelé un destin dans le style lourd et sanglant. Mais on comprend mieux pourquoi elle pique sans remord la Venin.
On est toujours sur l’alternance de flashbacks avec le présent d’Emily. C’est la forme narrative choisie par Astier. Le puzzle s’emboite peu à peu mais on le devance parfois sans être étonné. Quelques personnages un peu trop exagérés aussi comme les adoratrices du Pasteur. Elle a subit du lourd Emily et elle laisse des traces mais elle a du répondant quitte à devenir la femme à abattre. Efficace.
La Venin, Tome 2, Lame de fond, Rue de Sèvres, 15 €
Il fallait bien plus de 200 pages pour raconter vie et destin d'une famille allemande…
Un nouveau Dracula, un de plus ? Pas sûr car L'Ordre du dragon sous-titre de…
Ce ne sont pas les premiers et la tendance se confirme. La BD aime de…
Un nouveau diptyque dans la collection Buck Danny "Classic" dont les épisodes s'intercalent avec les…
Christophe Bec qui reprend le scénario des Nouvelles aventures de Bruce J. Hawker le dit…
Avec son entrée au Panthéon dernièrement en compagnie de son épouse, on s'est souvenu de…