Un nom qui a traversé les siècles, les Sanson étaient, de père en fils, exécuteurs des basses œuvres. On ne rigolait pas dans la famille, des efficaces rois de la roue, de la hache, de tous les menus plaisirs dictés par les cours de justice. Dans Les Sanson et l’amateur de souffrances, Patrick Mallet donne une version méphistophélique des débuts de la famille au XVIIe siècle. On va verser dans le sanglant, Sanson oblige mais largement teinté de fantastique violent. Le dessin de Boris Beuzelin colle au propos par son trait dans la lignée des comics anglais, des regards hallucinés, des couleurs sombres. On ne rigole pas chez les Sanson.
On comprend bien que entre Charles et l’amateur de souffrances, c’est à la vie, à la mort. Mais il quand même des états d’âme, Sanson. Il s’aperçoit aussi que son beau-père et sa femme le manipule depuis le début. Tout était écrit. Mais qui est cet homme ? Le diable ? Pire encore. Dans la foule à chaque exécution, il fixe Sanson. On est au tome 1 et, bien sûr, il se passe plein de choses qui vont amener à une suite malgré les efforts de Charles pour se défaire de l’homme maudit. Prenant, bien ficelé, assez classique mais costaud, un brin gore.
Les Sanson et l’Amateur de souffrances, Tome 1, Vents d’Ouest, 17,50 €
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