Un final en forme de semaine sanglante, de répression, d’exactions de part et d’autres, la Commune de Paris va mourir dans des violences extrêmes qui laisseront des traces toujours présentes dans l’Histoire de France. C’est ce que raconte Raphaël Meyssan avec des gravures d’époque, 15 000 au total qu’il travaille, cadre, découpe. Il signe un réquisitoire contre ceux qu’on appellera les Versaillais qui vont anéantir un mouvement disparate, peu organisé et pris au piège dans la capitale, dépassé et isolé. Les Damnés de la Commune, ses héros Victorine et Lavalette que l’on suit depuis le début, vont aller au bout de leur destin dans ces Orphelins de l’Histoire.
Femmes et hommes de la Commune vont se battre jusqu’au bout. Ils savent qu’on ne leur fera pas quartier. Thiers peut être satisfait. Avec ses trois volumes, Les Damnés de la Commune sont une somme désormais incontournable, une charge aussi. Sa conception la met en marge de ce qui avait été fait auparavant. On suit avec angoisse, passion, un évènement hors normes, une révolution atypique. On va fusiller, avec la volonté affirmée que jamais cela ne se reproduise. On déporte aussi, Louise Michel et beaucoup d’autres. Meyssan a mis en place un monde en noir et blanc, gravé, qui aurait pu rebuter, mais qui au contraire passionne, accroche l’œil et l’esprit. Un retour nécessaire sur des oubliés qui auraient pu réécrire l’Histoire.
Les Damnés de la Commune, Tome 3, Les orphelins de l’histoire, Delcourt, 23,95 €
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