L’épilogue de L’Étoile du désert, une sorte de préface aux deux albums signés par Enrico Marini et Stephen Desberg en son temps, et repris au dessin par Hugues Labiano. On l’attendait cette conclusion qui en fait se raccroche aux deux premiers albums. On a donc une œuvre complète avec la fin de ce préquelle qui va rebattre les cartes et mettre en vedette Souffle du matin, un Indien qui n’a pas voulu être un guerrier et qui aime Étoile du désert. Tous les personnages voguent vers leur destin dans une Amérique qui n’hésite pas à commettre un génocide sans le moindre remord. Labiano a une maîtrise totale de cet old west des pionniers et lui donne un souffle puissant, embarquant le lecteurs dans des ambiances captivantes. Hugues Labiano sera présent au Festival Quai des Bulles à Saint-Malo.
Sans dévoiler bien sûr l’intrigue de Desberg on sait bien qu’il va y avoir des comptes qui vont se régler avec quelques morts violentes. Tout est très dramatique, triste, dans ce dernier album au scénario tendu, fort et sans concession. Il est vrai qu’on ne peut faire dans la galéjade alors qu’on parle d’un crime organisé, d’une pseudo civilisation écrasante et sans pitié où l’argent est roi. Cela va partir dans tous les sens mais il y aura quand même des rescapés. C’est une belle histoire d’amour aussi que Labiano a superbement magnifié tel un drame classique.
L’Étoile du désert, Tome 4, Dargaud, 13,99 €
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